Côté village

Avec son patrimoine historique et ses collines de maquis verdoyant plongeant vers les eaux bleues du littoral, la région vous offre une multitude de richesses à explorer ! D’Albitreccia à Corrano en passant par Frasseto, Guitera jusqu’à Zigliara, découvrez la Corse authentique à travers les petits villages de notre région !

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Albitreccia

Cette commune de 4 500 hectares compte plusieurs villages : Albitreccia, Molini, Bisina, Monti Rossu, ainsi que les hameaux de Buselica, Beddi Valli, San Giorghju, a Masina et le petit hameau en ruines d’U Piano. Le chemin de randonnée Mare à Mare Centre traverse ces lieux pour rejoindre le col Saint Georges. De nombreux sites archéologiques et vestiges médiévaux sont à découvrir : des casteddi seigneuriaux, des chapelles romanes… Au XVIe siècle, le village d’Albitreccia s’appelait Frasso et hébergeait les évêques d’Ajaccio qui portaient d’ailleurs le titre de comtes de Frasso. Au sein du village, on peut visiter l’église médiévale Sainte Catherine, remaniée au XIXe siècle, ou encore une fontaine en granit, Ripa in ghjo, avec un bec verseur en forme de grenouille. Le littoral est encore sauvage et préservé, à l’exception de la grande plage d’Agosta, qui reçoit de nombreux vacanciers.

Azilone-Ampaza

À 3 km de Santa-Maria-Siché et à 500 m d’altitude, deux villages se font face. Ils ont pour origine le hameau de Calcinaghju, détruit par les Mauresques. Séparés par le cours d’eau A Viuara et distants de 4 km, Azilone et Ampaza forment pourtant une unité avec leurs belles maisons typiques en pierres aux jolis porches et leurs petits cimetières champêtres. À Azilone, on découvre l’église Santa-Maria et son clocher de quatre étages ou encore un lavoir récemment restauré. À Ampaza, ne manquez pas l’église Saint Mathieu, ses pierres apparentes et son campanile, ainsi que la chapelle romane San Salvadori. La commune accueille chaque année une importante étape du Tour de Corse.

Campo

Sur la route qui mène à Zicavo, on découvre ce charmant petit village, entouré par la montagne et une forêt de chêne centenaires, avec ses maisons typiques en pierres et ses fontaines. La commune abrite plusieurs sites archéologiques, ainsi que quelques ruines du château de Canavaggio, incendié en 1614 par les Campinchi eux-mêmes en signe de révolte contre le seigneur local.

Cardo-Torgia

Niché sur une colline de 420 m d’altitude, à 1 km au sud-est de Santa-Maria-Siché, le petit village u Cardu compte quelques vieilles maisons de granit, groupées autour d’une église dédiée à San Vito. Son voisin Turghjà est un hameau isolé, composé de sept maisons typiques, avec, au nord, la Chapelle San Fruttuoso d’origine romane, reconstruite avec des matériaux d’origine. À Torgia, on trouve aussi un moulin à huile, datant du XIXe siècle, ainsi qu’une tour génoise de XVIe siècle, restaurée et transformée en gîte insolite.

Cauro

Cet important village de 2800 hectares dominant le golfe d’Ajaccio est traversé par le fleuve Le Prunelli. Composé de nobles bâtisses, dont les plus anciennes datant du XV^e siècle, Cauro garde son charme montagnard. Le village abrite plusieurs sites préhistoriques et vestiges, comme le casteddu d’Alzolu ou le casteddu de Carimaldella. Dans son église paroissiale Sainte-Barbe, classée monument historique, on peut admirer plusieurs tableaux offerts par le Cardinal Fesch. C’est dans l’une des pierres de cette église qu’aurait été scellée, pendant plus de quatre siècles, la tête tranchée de Sampiero Corso.

Ciamannacce

Le village de Ciamannacce regroupe harmonieusement ses maisons de granit aux toits de tuiles, entourées par une vieille forêt de chênes et de belles châtaigneraies. Sur les sommets environnants, on découvre des ruines de tours antiques et des fouloirs à raisins du XVIe siècle. C’est d’ailleurs au début du XVIe siècle que ses habitants, ralliés à Rinuccio della Rocca, se rebellèrent contre Gênes et furent massacrés par le capitaine génois Niccolo Doria. L’église paroissiale A Nunziata, construite en 1930 dans le style néo-roman, abrite un tabernacle datant de la Renaissance italienne ainsi que des fresques des XVIe et XVIIe siècles. À voir également, la chapelle Santa Lucia, avec sa source miraculeuse qui jaillit d’une belle fontaine en granit récemment restaurée. En bordure du Taravo, on peut découvrir une statue-menhir représentant un guerrier armé à corps de femme.

Cognocoli-Monticchi

Plusieurs hameaux forment cette commune de 3 500 hectares. Cognocoli est connu pour ses hautes maisons fortifiées du XVIe siècle et son église Saint Nicolas de Bari. Cette dernière abrite des tableaux de la collection Fesch et, dans sa chapelle sud datant de 1763, un Christ en bois classé. Pratavone est notamment reconnu pour ses produits fermiers et son vin. Le hameau Marato, avec son église Saint Pierre, jouit d’un panorama exceptionnel sur la rive gauche du Taravo. Enfin, Gradella est un lieu connu pour ses élevages caprins. La commune abrite de nombreux vestiges : chapelle San Cumentu, église romane San Vincenti, chapelle Santa Degna, châteaux seigneuriaux ou encore moulins à huile et à farine. Quant à Monticchi, il s’agit d’un ensemble de ruines d’une dizaine de maisons en pierre et fours à pain, regroupés autour d’une chapelle réhabilitée, dédiée à San Vincenti.

corrano

Érigé à flanc de montagne, Corrano offre une magnifique vue sur les sommets rocheux, les forêts environnantes et les terrains agricoles de la région (oliveraies, vignes, amandiers, figuiers). Ce village de caractère garde de nombreux vestiges : ruines de maisons typiques en granit avec four extérieur, deux chapelles romanes, San Gavino et Trinité. On y retrouve aussi un séchoir à châtaignes en très bon état. Son église paroissiale Saint-Nicolas a été agrandie et restaurée à de nombreuses reprises, mais ses origines remontent à la fin du Moyen-âge.

Coti-Chiavari

À l’extrémité de la rive sud du golfe d’Ajaccio, cette commune de 6333 hectares comprend deux villages principaux, Coti-Chiavari (à 500 m d’altitude) et Acqua Doria (plus bas vers la côte), ainsi que de nombreux hameaux et lieux-dits. Côté mer, la commune offre plusieurs plages : Mare e sole, Verghja, Cupabia, Cala d’Orzu, Portigliolo, ponctuées des trois caps emblématiques : Capu Neru, Capu di Muru et Punta di a Castagna, chacun doté d’une tour génoise éponyme. Côté terre, on y trouve la forêt de Chiavari, peuplée de chênes-lièges, de cistes et d’eucalyptus. À mi-chemin entre Verghia et Coti Chiavari, se trouve un ancien pénitencier agricole du XIXe siècle avec ses cuves à vins, sa poudrière, son cimetière et son barrage construit par les prisonniers.

Cozzano

Dans le Haut-Taravo, au pied du Col de Verde, la commune de Cozzano séduit par son panorama sur les sommets granitiques environnants, par ses forêts de hêtres et de pins, ainsi que par sa vaste châtaigneraie. Implanté à environ 750 m d’altitude, le village actuel est groupé autour de l’église paroissiale Sainte-Marie. Il s’est substitué, au début du XVIIe siècle, à la ville médiévale construite à proximité de l’ancienne église Saint-Césaire, dont les ruines sont encore visibles. Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que Cozzano a connu une véritable expansion. Le quartier de Parata s’est alors développé avec la construction de vastes maisons de notables. Plusieurs sentiers de randonnées peuvent être empruntés au départ du village. À ne pas manquer : U Mondu di U Porcu (la maison du porc), lieu consacré à l’élevage et la transformation porcine, savoir-faire le plus emblématique de la vallée du Taravo.

Forciolo

Étendu au pied de montagnes, en amont du Taravo, ce village ancien affiche son caractère avec ses grandes et belles maisons en granit, parmi lesquelles U Palazzu, la plus ancienne maison de Corse ! Appuis de fenêtres moulurés, portes sculptées, passages voûtés, rues étroites, lavoir, fontaine et four sur la Piazza di a Funtana… on y découvre tout un ensemble urbanistique on ne peut plus typique, bâti autour de l’Église Saint-Pierre de Furciolo. Celle-ci a été établie sur les bases d’une très ancienne chapelle dédiée à Sainte Marie, dont la construction remonte au XIIIe siècle. Le village abrite également, au Moulin de Calcinaghju, une ancienne usine à huile. Enfin, à l’issue d’une balade de 75 minutes, les ruines de l’abbatiale de San Petru di Panicali vous attendent.

Frasseto

A flanc de montagne, le village de Frasseto est assez ancien et possède quelques belles maisons. L’église du village possède un beau clocher fin, et le site révèle une très belle vue sur les vallées voisines. Au XVIème siècle, de nombreux habitants du village aujourd’hui désert de Frasso vinrent y trouver refuge.

Grosseto-Prugna

La commune de Grosseto-Prugna Porticcio s’étend sur plus de 3 000 hectares de la montagne à la mer. On ne saurait comprendre Porticcio, la façade maritime de la commune, sans appréhender son âme qui vit au village de Grosseto-Prugna, éloigné d’une trentaine de kilomètres. Traversé par la route nationale qui mène à Bonifacio, Grosseto est composé de plusieurs hameaux organisés autour de l’église Saint-Césaire, datant du XIe siècle et donnant sur la place centrale, considérée comme l’une des plus belles de Corse ! Dominée par une statue du général Grossetti, enfant du pays, cette place porte en elle l’histoire du village. Jusqu’au XIXe siècle, elle était un cimetière, avant de devenir le point de ralliement des habitants. Le hameau Prugna, épargné par la route départementale, a conservé toute sa beauté originelle, avec notamment sa « Casa Forte » et sa « Torra » datant du XVIe siècle.

Guarguale

À 400 m d’altitude au-dessus de la vallée du Taravo, la commune de Guarguale atteste de son passé moyenâgeux avec de nombreuses ruines de chapelles romanes et de hameaux abandonnés. En contrebas du village, l’église paroissiale est dédiée à San Salvatore. On remarque aussi des maisons mitoyennes typiques du village, quelques fontaines, ainsi qu’un four à pain remis à neuf.

Guitera

Ce petit village de montagne de l’Altu Taravu était autrefois réputé pour ses eaux thermales sulfureuses, inexploitées depuis plusieurs années. Les anciens thermes, dont le bâtiment est en ruine, font l’objet d’un projet de réhabilitation. On distingue deux hameaux : Vutera, village du haut, et les Bains, au bord du Taravu, avec le bassin d’arrivée de la source thermale. Dans la commune, on retrouve aussi une chapelle romane en ruines, dédiée à Saint Pierre et transformée en tombeau. Le lieu de l’ancienne église pièvane abrite aujourd’hui une agréable aire de pique-nique, au-dessus d’un ruisseau.

Olivese

Village montagnard niché à 500 m d’altitude et offrant une belle vue sur la vallée, Olivese offre une architecture de caractère, avec ses maisons traditionnelles, ses fontaines, son lavoir… Son église paroissiale dédiée à Saint Augustin, de style néo-classique, a été récemment restaurée. Une autre chapelle, du début du XIXe siècle, est consacrée à Saint Georges et fait l’objet d’un pèlerinage. Dans les alentours du village, les randonneurs ne manqueront pas la Cascade A Piscia in Alba. Un pont génois, Ponti di a Trinità, construit en 1698, franchit le Taravo en contrebas du village, le joignant au Corrano voisin.

Palneca

À flanc de montagne, à 900 m d’altitude sur la Punta di Faiu Tondu, au milieu de forêts de hêtres et de pins laricci, on découvre le beau village de Palneca. De jolies maisons anciennes de granit, de nombreux sites anciens, des ruines et des vestiges… et même un sapin vieux de 800 ans forment le patrimoine de ce lieu. On y découvre la chapelle de Sant’Anto di U Porcu, lieu du pèlerinage du 28 juillet, et des ruines de la chapelle Santa Maria. Le village de Palneca est traversé par le chemin GR20.

Pietrosella

Entre mer et montagne, sur la rive sud du golfe d’Ajaccio, la commune s’étend sur 3600 hectares. Situé à 9 km du bord de mer et à 550 m d’altitude, le village de Pietrosella regorge d’anciennes maisons de pierres, au milieu desquelles s’érige depuis 1862 l’Église Saint-Pierre Saint-Paul, dotée d’un campanile à trois cloches. Le village est aussi un lieu de passage des randonneurs, notamment sur sa portion du Mare Monti Sud reliant Porticcio à Propriano. La commune compte trois hameaux proches du littoral : Cruciata, Sant’Amanza et Acellasca, ce dernier se trouvant au-dessus de la plage du Ruppione, l’une des nombreuses magnifiques plages de Pietrosella. Ne pas manquer la tour de l’Isolella, construite entre le XVI et XVIIe siècle sur la presqu’île de l’Isolella, au pied de la Punta di Sette Nave, symbolisant selon la légende sept galères des Barbaresques pétrifiés par la « Madonuccia » ou Saint Roch.

Pila-Canale

À mi-chemin entre Ajaccio et Propriano, perché sur sa colline, ce village typique offre une belle vue sur la vallée plantée d’oliviers et la mer. Avec ses maisons de pierres saillantes garnies de niches, ses montées en escaliers et ses ruelles étroites, Pila-Canale offre un riche passé. On y trouve le site préhistorique Castedducciu Calzola, avec deux statues-menhirs et un ensemble d’habitations datant de l’âge du Bronze, comportant des fonds de cabanes, des enceintes et des petites maisons. Au sein de son église Saint Pancraziu, on découvre un beau mobilier datant des XVIIe et XIXe siècles. Une curiosité : le pont de Calzola sur le Taravo, présentant deux virages dus à un défaut d’alignement entre les arches d’extrémité.

Quasquara

Le village de Quasquara, situé à 744 m d’altitude, offre un panorama inégalée sur la vallée d l’Ornano et du Taravo jusqu’au golfe de Porto-Pollo. Une grande partie de la commune étant couverte par les châtaigneraies, Quasquara est connu pour l’élevage du porc, son excellente charcuterie et sa farine de châtaigne. On y trouve naturellement de nombreux séchoirs à châtaignes, ainsi qu’un four à pain datant de 1871. L’église paroissiale Saint-Pierre-Saint-Paul recèle quelques jolis trésors, dont un Christ en bois polychrome du XVIIe siècle et une toile représentant Apollon et Marsyas, datant de la même époque.

Santa Maria Siché

Village natal de Vanina d’Ornano, épouse de Sampiero Corso, célèbre héros de l’histoire corse, Sainte-Marie-Sicche est un paisible village composé de plusieurs hameaux situés à 500 m d’altitude, offrant ainsi une vue splendide sur les collines verdoyantes. On peut y voir encore la maison natale de Vanina, exécutée des mains de son mari jaloux, ainsi que le Palazzu Sampieru, une maison forte bâtie par Sampiero au milieu du XVIe siècle. On s’y arrête également pour visiter la chapelle romane de Santa-Maria et la chapelle Sainte-Lucie, classée monument historique.

Sampolo

Deux villages de l’ancienne Pieve du Tallavo, Sampolo et Giovicacce, se sont rapprochés pour former cette petite commune de 700 hectares située à 844 m d’altitude. Construit sur un habitat du Moyen Âge, Sampolo a subi des remaniements aux XVIIe et XVIIIe siècles. Apparaissent alors des maisons de notables soigneusement ornées, assez bien conservées de nos jours. La très ancienne église San Polu, restructurée au XVIIe siècle, s’érige au centre de Sampolo. Sur une colline lui faisant face, on découvre les ruines d’un hameau moyenâgeux et de la chapelle San Chirgu. Giovicacce, quant à lui, a conservé deux moulins à eau du XIXe siècle, l’un à châtaignes et l’autre à foulon, témoin de la fabrication de tissus dans le village et ses environs.

Serra di ferro

Bordé à l’est par la vallée du Taravo, la commune s’étend jusqu’au littoral avec la pointe de Porto-Pollo et sa plage, petite station balnéaire très agréable avec son port de plaisance, offrant un beau panorama sur le golfe du Valinco. Au-dessus, le village est entouré de collines boisées et offre aux visiteurs une halte paisible et agréable. Pour les amateurs de vestiges préhistoriques, un arrêt s’impose au site néolithique de Basi et au site archéologique de Filitosa. Au sein du village de Serra-di-Ferro, on peut visiter l’église de Sant’Antonu, datant du XIXe siècle, mais aussi d’autres petites églises ou chapelles de la même époque. Depuis la sublime plage de Cupabia, un sentier du littoral mène à la tour génoise de Capanella, qui offre une magnifique vue sur toute la baie de Cupabia.

Tasso

À 850 m d’altitude, en traversant une belle châtaigneraie, on découvre le plus haut village du Taravo : Tasso. Parmi les curiosités du lieu, on cite la Table du Péché (A Tola di U Piccatu), pierre plate qui aurait servi à des sacrifices humains comme pourraient en témoigner les crânes humains retrouvés sur place. À voir aussi l’église San Giacomo, construite en 1885 à la place d’une ancienne église romane, pourvue d’un clocher à flèche qui renferme un Christ en bois sculpté. De l’église romane disparue subsiste une ancienne arca, sépulture collective utilisée jusqu’au début du XIXe siècle. Les amateurs de la préhistoire trouveront dans les environs plusieurs vestiges de l’âge de bronze.

Urbalacone

Sur une charmante colline entourée de châtaigniers, d’oliviers et d’arbousiers ou encore de vignes, on distingue de loin les hautes façades élégantes des maisons anciennes d’Urbalacone. Un riche passé a laissé de nombreuses traces : ruines du château médiéval d’un mystérieux ogre pillard, ruines d’établissements romains au lieu-dit Pieve, tour carrée de 1587, jolie fontaine de Chiappa… Depuis l’église paroissiale Saint Michel, située en contrebas du village, empruntez un chemin champêtre et ombragé pour découvrir la chapelle et le cimetière San Giovanni Battista, datant du XIIe siècle.

Zevaco

Le dénivelé de la commune est de 1 000 m, de 300 m en bordure du Taravo au sud-ouest pour atteindre 1 300 m au nord, au lieu-dit « Manganu ». Le village de Zevaco, situé en bordure de la D83 à flanc de versant, se trouve au centre de ce territoire, à 700 m d’altitude. Ses habitants sont principalement artisans ou producteurs. Aussi, on peut y goûter de la charcuterie, du miel ou des confitures traditionnels. Parmi les témoins du passé, on y découvre les vestiges des chapelles San Gavinu et Santa Maria, d’un ancien village datant de l’âge de bronze… Le cimetière renferme l’Arca U Campu Santu, tombe collective du XVIIIe siècle, témoins d’une tradition d’inhumation collective présente dans le milieu rural insulaire jusqu’à son interdiction en 1830.

Zicavo

Fief de la famille Abbatuci, Zicavo est un village de caractère entre moyenne et haute montagne, entre la forêt de l’Incudine et le Col de la Vaccia. Avec ses maisons en granit aux porches avec clés sculptés, dont la plus ancienne, Casa Gaudiani, date de 1440, Zicavo invite à découvrir son riche patrimoine culturel. Admirez, entre autres, une toile du XVIIe siècle représentant le mariage mystique de Sainte-Catherine, au sein de l’église paroissiale de l’Assomption. Plusieurs chapelles ponctuent le paysage, dédiées à San Risoriu, San Roccu, San Bastianu ou encore San Petru. Cette dernière, à environ 8 km du village, réputée pour être miraculeuse, était un lieu de pèlerinage jusqu’au XIXe siècle. À ne pas manquer, à 1 km de la sortie du village au niveau du pont la Camara, une très jolie cascade rafraîchissante.

Zigliara

Avec la Punta del Castello en toile de fond, ce village typique de petite montagne étale harmonieusement ses maisons anciennes aux belles voûtes. Au sein du village, on peut visiter l’église paroissiale Sainte-Marie, datant du XVIIe siècle, avec son clocher classé Monument historique. De là, une agréable balade vous mènera jusqu’au Taravo. Vous apercevrez, à la sortie du village en surplomb de la vallée, l’étonnante Ghiesa Nova, église dont la construction fut entamée en 1867, mais jamais achevée. À proximité de Zigliara, on retrouve aussi les Bains de Taccana, thermes aux eaux sulfureuses créées en 1992 et inexploitées de nos jours.

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